« Comme si c’était toi »: alerte clichés à l’eau de rose

Salut à tous ! En ce samedi 07 Novembre j’annonce officiellement la deuxième lecture de ma vie que je ne finirai JAMAIS. J’ai reçu en service-presse de la part de France Loisirs « Comme si c’était toi » de Mhairi McFarlane. Je vous ai toujours promis de l’honnêteté et de la transparence quant à mes avis sur les services-presses et je ne déroge pas à ma promesse.

En effet j’ai reçu cette box en n’ayant aucune idée des livres qui seraient choisis pour moi. Je pense définitivement que mes goûts n’ont absolument pas été cernés mais comme on dit en littérature il en faut pour tous les goûts… Le premier livre de la box pourrait me plaire donc je vous en parlerai ultérieurement mais celui dont je vous parle aujourd’hui n’avait AUCUNE CHANCE de me plaire. Il suffit de voir les livres que je vous propose, mon feed Instagram et surtout ma dernière critique de service presse de France Loisirs pour savoir que jamais je n’aurais pu apprécier ce livre.

L’histoire est simple : Au lycée, Anna était grosse, laide et terriblement mal dans sa peau. À trente ans, l’époque où elle était le souffre-douleur de son bahut, et de James en particulier, lui semble déjà loin : elle est belle, elle a un boulot de rêve, et la vie lui sourit. Mais le destin nous réserve parfois d’étranges surprises, et l’homme qui lui a infligé la pire humiliation de sa vie refait surface. Contre toute attente, James est devenu prévenant, drôle, spirituel… et il n’est pas insensible au charme de la ravissante jeune femme avec laquelle il organise une exposition. Il n’a pas reconnu en elle celle dont tout le monde se moquait dix ans plus tôt. Profondément troublée par ces retrouvailles inattendues, Anna est prête à tout pour ne pas retomber amoureuse de son amour de jeunesse…

Si vous me connaissez depuis un moment je sais déjà ce que vous vous dites ? C’est tout ce qu’elle déteste. Devinez quoi ? Vous avez raison ! J’ai arrêté ma lecture parce que je n’en pouvais plus de ce temps que je gâchais à lire cette histoire.

Déjà première chose, et c’est quelque chose que j’ai dit déjà dans le dernier service presse qui m’avait été envoyé par cette maison d’édition : s’il y a bien une chose qui m’énerve au plus haut point c’est quand ça parle sexe. Qu’est-ce qui se passe à peine au bout de 20 pages ? Oh bah on part sur la Golden Shower et autres pratiques sexuelles. Sérieusement en lisant ce genre de trucs j’ai l’impression d’être une femme à la maison de 50 ans, ménopausée en manque de relation sexuelle (désolé mesdames). Je l’ai déjà dit que je n’étais pas très à l’aise avec ce genre de lectures, que surtout ça n’apportait rien à une histoire.

Ensuite est-ce qu’il est possible de mettre encore plus de clichés dans un livre ? Je ne pense pas. La fameuse histoire de la « grosse » qui prend sa revanche sur la vie en changeant physiquement, en ayant un boulot de dingue et une vie parfaite. Premièrement c’est une histoire qu’on connait tous, le coup de la rejetée qui revient en force et prend sa revanche sur ses bourreaux donc on ne se dirige clairement pas sur de l’originalité. Deuxièmement je pense que je n’ai rien lu de plus cliché de ma vie, et pourtant j’en ai lu des romances mais peut être est-ce le fait que le Young Adult ne cesse jamais de se renouveler alors que les romances pour adultes restent sur des acquis ringards et soporifiques ?

La fameuse jeune fille « grosse » qui se fait humilier par ses autres camarades ? Un classique. Les personnes hyper populaires qui se moquent de l’héroïne ? Bingo encore un cliché. Notre héroïne qui a le cœur qui bat pour la super star du lycée ? Je vous entends le dire dans votre tête : plus cliché tu meurs (et en plus c’est un gros blaireau). L’héroïne qui se la joue « Le diable s’habille en Prada » en changeant physiquement, avec un job de rêve et une vie parfaite ? Rebelote. Evidemment nous avons aussi le classique « les hommes sont tous des gros pervers qui parlent de sexe dès le premier rencard », mais aussi le fameux « jamais je ne trouverai quelqu’un de bien » et miracle ! Le voilà qui apparait ! Les deux meilleurs amis absolument parfaits qui l’aiment pour ce qu’elle est ? Bien évidemment ! Le mec qui l’intéressait au lycée et COMME PAR HASARD maintenant qu’elle a perdu du poids elle est beaucoup plus intéressante ? J’arrête là sinon je vais exploser mon ordinateur et ça ce n’est déjà que le début du livre. Ah non pardon j’oubliais que le garçon est évidemment super sexy mais qu’elle ne peut s’empêcher de le détester parce que c’était un de ses bourreaux du lycée.

Vraiment cette lecture était une torture : écriture décousue, je ne comprenais rien à ce que je lisais et je n’avais visiblement pas la bonne nationalité ou pas le bon âge pour comprendre toutes les références de ce livre.

Ce genre de romans clichés de romantisme de mauvais goût n’est clairement pas ma cam mais c’était prévisible rien qu’à l’ouverture du colis. D’ailleurs je peux même dire que rien qu’au visuel du livre je ne le sentais pas et j’avais bien raison car ce livre est la définition même de tout ce que je déteste dans les romances. Pour ma part je n’ai pas du tout passé un agréable moment.


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