« Rose & Massimo »: Au hasard d’une destinée ☆☆☆☆☆

Salut à tous ! J’arrive à percevoir votre surprise face à cet article, votre stupéfaction de me voir vous présenter une pièce de théâtre alors que ce n’est pas vraiment une habitude que j’ai prise avec vous. Il y a des moments dans la vie où l’on se perd, où le besoin de changement se fait intense et inexplicable. J’avais envie de vous parler de théâtre, je désirais vous faire découvrir l’œuvre du jour parce qu’elle m’a touché d’une manière particulière. Je suis consciente que je vous parle peu de mon amour du théâtre, peut-être parce que je l’avais perdu depuis bien longtemps alors qu’il m’avait porté fut un temps. Depuis quelques semaines je me suis moi-même étonnée à rouvrir des classiques et des pièces, à accueillir leurs mots par pur plaisir intrinsèque. Aujourd’hui j’avais envie de vous parler de « Rose & Massimo » de Félix Radu aux éditions Fayard, une découverte qui continue encore de faire chavirer mon cœur au moment où je tape ces quelques mots.

Massimo est un jeune poète oisif. Un matin, son ami  Aldo le réveille à la hâte. Il faut qu’il le remplace pour son  cours d’italien auprès d’une princesse. Une princesse ?  Que va-t-il lui dire ? Que doit-il lui apprendre ? L’italien ?  Il ne le parle pas. L’amour ? Il n’en sait rien. Parler de lui ?  Impossible.

Je parle toujours du visuel avant de traiter en profondeur de l’œuvre et beaucoup connaissent mon aversion pour les photographies en couverture. Néanmoins, je pense qu’il n’y aurait pas meilleure image pour transmettre toute la passion et la poésie de cette œuvre théâtrale. La symbolique derrière cette couverture est tellement forte et significative qu’aucune autre ne pourrait l’égaler pour faire transparaitre le contenu du livre. Vous l’aurez bien compris, je suis tombée sous le charme de ce visuel et de ces deux êtres qui sombrent doucement…

La plume de Felix Radu est enivrante, poétique, sensible et délicate. La beauté des mots combinés à cette romance bouleversante ne peut que laisser une trace en vous. Cette pièce de théâtre offre une parenthèse rafraîchissante et touchante qui ne laisse pas indifférente. Je dois admettre que je n’en attendais pas moins de cet auteur de talent, ou dois-je désormais dire dramaturge ? Il m’a redonné le goût du théâtre, celui que j’avais perdu il y a bien longtemps sur les bancs de l’université. Cette pièce de théâtre m’a tellement transporté que je l’ai relu plusieurs fois, de peur d’oublier la beauté de chaque phrase mais également pour en saisir toutes les complexités. Cet ouvrage vient de se faire sa place dans mon classement des meilleures pièces de théâtre, tous genres confondus ! Est-ce un peu exagéré de dire que je ne suis pas encore prête à le ranger dans ma bibliothèque mais que j’ai envie de le garder auprès de moi, sur ma table de nuit, comme compagnon de mes insomnies ?

Rose et Massimo se sont deux chemins qui n’étaient pas destinés à se croiser mais qui finalement, le temps d’un instant, on trouvé l’harmonie parfaite. C’est une histoire d’amour qui aurait pu être classique, qui aurait donné au public un goût de déjà-vu mais se fut tout le contraire. A mes yeux, Felix Radu a su parfaitement surprendre ses lecteurs, jouer avec l’amour afin de toucher en plein cœur. Mes larmes n’ont pas pu s’empêcher de couler, de battre mon cœur s’est arrêté pour ne me laisser à la fin qu’un grand vide qui ne m’a crié qu’une seule chose : retourne relire ce livre ! On a toujours tendance à dire que notre génération ne sait pas parler le langage de l’amour, qu’on ne sait plus ce que c’est, mais Felix Radu est là pour leur prouver le contraire avec un brio qui ferait pâlir les plus grands auteurs classiques du fond de leur sépulture.

J’ai vécu la pièce comme si je l’avais sous les yeux, paralysée par le besoin dévorant de savoir la suite des événements pour ces amants maudits qui n’ont rien n’a envier à Roméo et Juliette. Les références sont belles, la poésie nous enveloppe et nous réconforte comme une vieille amie dont on était désireux d’entendre la voix murmurer à nos oreilles. Serait-ce trop dire que j’ai peut-être eu la chance de lire un chef d’œuvre du XXIème siècle ? Je ne pense pas. Je crois même que cela serait honteux si, dans un siècle ou deux, cette pièce de théâtre ne devient pas un classique . Lorsqu’un auteur à la capacité de faire voyager ses lecteurs comme Felix l’a fait à travers si peu de pages alors il s’inscrit, pour moi, dans les noms qu’il ne faut pas oublier, ceux dont il faudra parler plus tard aux prochaines générations pour que perdure la beauté des mots.

Je ne veux pas trop vous en dévoiler, je veux vous laisser la surprise que j’ai eu la chance d’avoir. Prenez le temps de découvrir la fougue de ces amoureux, d’accueillir en votre cœur ce jeu des sentiments si bien orchestré, laissez-vous envelopper par la fougue de la jeunesse et la passion de cette relation naissante. Prenez le temps de savourer chaque page, de faire attention à chaque mot, il est si bon de se délecter du génie d’un auteur qu’il ne faudrait pas en oublier de regarder au-delà des sentiers.

C’est sans vous mentir que je vous annonce que cette pièce de théâtre va élire domicile auprès de moi probablement jusqu’à ce que mort s’en suive, que pendant longtemps je continuerais de vous rabâcher les oreilles avec cette histoire d’amour et la plume émouvante de Felix Radu. Le seul conseil que j’ai à vous donner est le suivant : lorsque vous finirez cet article, faites moi le plaisir de vous diriger immédiatement vers votre librairie la plus proche afin de commander cette pièce de théâtre. Un autre idée me vient, alors je vous la suggère de plus belle : allez donc acheter vos billets pour la découvrir de votre propre yeux (je suis gentille, je vous donne même le lien) ! Prenez le temps de vous délecter de « Rose et Massimo », vous ne le regretterez pas.

La chronique vidéo est disponible juste ici !
Pour les petits curieux, le reading vlog de la pièce est disponible sur ma chaîne YouTube !

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