Salut à tous ! Aujourd’hui on va parler d’un roman qui a beaucoup fait parler (en bien) sur la toile. Il s’agit du livre de Marie Vareille « Le syndrome du spaghetti » aux éditions Pocket Jeunesse. Pour le coup même si l’autrice est très connue j’avoue que c’est la première fois que je découvre son écriture à travers cette histoire !
Léa, 16ans, a un immense talent pour le basket. Elle ne rêve que d’une chose : devenir professionnelle dans la meilleure équipe du monde, la WNBA. Entrainée par son père, qu’elle considère comme son modèle, elle avance vers un avenir qui apparait comme tout tracé. Léa, insouciante, ne s’attend pas à ce qu’un jour sa vie s’écroule. Elle va faire la rencontre de Anthony, 17 ans, qui semble avoir abandonné ses rêves depuis bien longtemps mais qui a appris à se battre pour la vie qu’il souhaite. Leur rencontre va provoquer de vrais bouleversements, chacun va apprendre de l’autre et avancer.
« Tu peux décider d’en faire ton excuse ou tu peux décider d’en faire ton histoire. »
C’était une lecture que j’attendais avec impatience, et vu les commentaires que j’avais pu lire c’était clair que je ne devais pas passer à côté. J’avoue que j’ai beaucoup aimé cette lecture doudou avec cette écriture assez douce et émouvante qui caractérise si bien Marie Vareille. Ca a été réellement une agréable découverte puisque c’est le premier livre de cette autrice que j’ai eu (pour le moment) l’occasion de lire. Alors pourquoi pas cinq étoiles ? J’avoue que je ne serais pas vraiment vous expliquer. En vérité je pense qu’il y a plusieurs facteurs qui ont fait que je n’ai pas ressenti autant d’émotions que la grande majorité des lectrices/lecteurs.
Peut être est-ce le fait que je lis énormément de livres avec des sujets sensibles et que là le fait que se soit une ado qui ne puisse plus réaliser son rêve ne me parait pas forcément si dramatique parce que je sais qu’il y aura forcément une reconstruction derrière qui lui permettra de se relever et d’évoluer positivement C’est peut-être le fait que le basket, ou même le sport en général, ce n’est pas quelque chose qui me passionne donc j’ai pu être moins sensible du coup. Ca n’enlève pas la qualité évidente du livre et les moments vraiment émouvants qu’il contient ! J’ai eu plusieurs fois des pincements au cœur je dois l’avouer, c’est une très jolie histoire. Les messages touchants et la morale finale sont juste parfaits, c’était clairement un bon moment.
« Au fond, être au courant que la vie est fragile est une grande chance, l’opportunité de savoir qu’il ne faut pas la gaspiller, puisqu’on ne sait jamais vraiment combien de temps il nous reste. »
J’ai apprécié Léa mais ce n’était pas mon personnage favori. Bien sûr elle a de bons côtés mais il est vrai que l’égoïsme est quelque chose d’extrêmement présent chez elle. En fait c’est un personnage qui se prend littéralement pour le derrière du monde et par conséquent seulement ses sentiments et ses galères comptent. C’est peut être ce qui a fait que je ne me suis pas attachée à elle. Je comprends sa situation, faire face à deux épreuves aussi majeures dans une vie c’est compliqué et on sent que c’est un personnage très sensible mais le fait qu’elle n’en fasse qu’à sa tête est un énorme défaut. Elle peut être drôle et touchante, elle sait également apprendre de ses erreurs pour rebondir.
Anthony est celui que j’ai préféré. On sent très bien à sa rencontre avec Léa que se sont deux mondes opposés qui se rencontrent. C’est un garçon intelligent qui veut devenir un homme bien, tout le contraire de son frère. Il est prévenant, gentil, attentionnée et assez mystérieux. Contrairement à Léa qui se bat pour espérer continuer son rêve, Anthony a abandonné préférant rester les pieds sur terre et voir le basket comme une passion plutôt que comme une option de réussite. J’ai aimé la manière dont la relation entre les deux s’est transformée, chacun se poussant à trouver des alternatives de rêves.
J’ai vraiment adoré les ami(e)s de Léa qui lui permettent de garder les pieds sur terre et la relation familiale qui évolue au cours de l’histoire. On a l’impression qu’avec ce drame Léa découvre les membres se famille sous un nouveau jour, une famille en souffrance mais qui se soutient malgré les épreuves.
Outre le fait que le livre parle de basket c’est aussi un moyen de sensibiliser à certains sujets dont je ne peux pas vous parler mais qui sont très importants dans l’histoire de Léa. En fait il est très dur de parler du roman sans dilvugacher des faits importants, c’est pour cette raison que la critique et très courte et que je vous incite à découvrir ce livre par vous-même. Si vous cherchez une lecture doudou et émouvante je pense que vous pouvez vous lancer sur ce livre les yeux fermés.
Retrouvez le livre juste ici !
Troian 