« Harry Potter et l’Enfant Maudit » : Une pièce ensorcelante ☆☆☆☆☆

Salut à tous ! Pendant ce confinement, avec mon amie Gwladys du blog Gwladinbookland, on a décidé de faire ce qu’on appelle communément « une lecture commune ». Le but est de lire en même temps un même livre et ainsi de pouvoir échanger sur notre lecture. Il était impossible pour nous de ne pas commencer par le monde de Harry Potter, étant de grandes fans l’une comme l’autre. La pièce de J.K Rowling, Jack Thorne et John Tiffany « Harry Potter et l’Enfant Maudit » (2016) s’est alors imposée comme une évidence, Gwladys ne l’ayant jamais lu et moi voulant la relire !

Nous nous trouvons dix-neuf ans après la fin de la bataille de Poudlard. HarryPotter a bien grandi, il est aujourd’hui employé au Ministère de la Magie et possède trois beaux enfants avec sa compagne Ginny Weasley : James, Lily et Albus Severus. Harry recommence à se battre avec son passé de survivant tandis que son fils, Albus, subit la réputation de son père. Le jeune garçon a beaucoup de mal à son entrée à Poudlard mais il va rapidement se faire un ami, son seul ami : Scorpius Malfoy. Le jeune Scorpius est, comme son nom l’indique, l’enfant de Drago Malfoy, qui n’était pas vraiment un ami de Harry. Le passé du père et le présent du fils vont finir par se percuter leur montrant ainsi que les ténèbres apparaissent quand on s’y attend le moins et qu’on ne joue pas avec le temps…

« Il est temps que remonter le temps devienne une chose du passé. »

J’ai passé le test sur le site officiel de J.K Rowling il y a maintenant quelques années et le résultat était clair : je suis Serpentard. Oui je sais « tous les sorciers qui ont mal tourné étaient à Serpentard », nous sommes rusé(e)s, déterminé(e)s et nous contournons les règles. Si je vous parle de ma maison de Poudlard ce n’est pas pour rien ! Dans la pièce, la maison qui est mise à l’honneur n’est pas Gryffondor pour une fois mais bien Serpentard ! Il était temps qu’on rende honneur à Serpentard, montrer que les gens qui y vont ne sont pas nécessairement des personnes infréquentables, manipulatrices et méchantes.

Je ne suis peut être pas la personne la plus objective pour noter cette pièce de théâtre pour la simple et bonne raison que… je suis tellement fan que, pour moi, tout ce qui se rapporte à l’univers est merveilleux et fantastique. Harry Potter c’est toute mon adolescence, oui adolescence et pas enfance parce que j’ai été traumatisé par le premier film quand j’étais petite et du coup j’ai refusé de le regarder ou de le lire après. Beaucoup de gens ont critiqué le fait que J.K Rowling n’avait créé cette pièce que pour gagner de l’argent. Je ne suis pas d’accord et je trouve que l’histoire de « Harry Potter et l’Enfant Maudit » apporte beaucoup aux romans : des retrouvailles avec un univers enivrant, des personnages avec des caractères forts et une bonne intrigue ! Je pense que les gens déçus sont des personnes qui en attendaient trop, qui s’étaient fait leur propre vision de la vie futur de leurs héros préférés. Certains ont crié à l’incohérence de certains personnages moi je dis que le livre a surtout bousculé leurs certitudes et ce n’est pas plus mal.

Il m’est arrivé de voir que de nombreuses personnes critiquaient l’aspect du livre, que ce n’était pas le roman tant attendu. A ceux qui ont prononcé ce genre d’inepties : il est indiqué que c’est un pièce de théâtre et non un roman. La logique veut donc que l’ouvrage que vous tenez dans les mains respectent les règles de l’écriture théâtrale avec des détails sur la scénographie, sur les placements, les changements de décors et autres petits détails. Je n’ai pas été gênée par la forme de ce livre mais peut être que c’est parce que j’ai fait une licence théâtre… Je pense, en toute sincérité, que le fait que le livre respecte les codes du théâtre n’est pas un aspect gênant : l’important c’est une histoire claire et entraînante ! En parlant d’aspect : suis-je la seule à totalement adorer cette couverture ? L’enfant positionné dans le vif d’or comme un petit oiseau dans un nid c’est clairement mignon ! Plusieurs significations peuvent transparaître dans une couverture métaphorique comme celle-ci mais moi j’ai choisi d’y voir Harry et Ginny en vif d’or et leur enfant Albus mal à l’aise dans ce nid doré.

« Le survivant. Combien de gens ont-ils dû mourir pour que vive le Survivant ? »

Pour parler de l’histoire personnellement j’ai adoré ! Les batailles entre le passé et le présent, le fait qu’on replonge dans l’univers de La Coupe de Feu, qu’on retrouve des personnages du passé qu’on a tant aimé, faut avouer que ça fait quelques chose. Beaucoup de passages drôles et légers qui font plaisir ! Je me suis toujours dit que les enfants de Harry Potter serait forcément heureux de l’avoir pour père parce qu’on ne va pas se mentir : c’est quand même classe d’être le père du Survivant. Voir qu’un enfant peut justement mal vivre cette position enlève le côté « vie parfaite » que je m’étais faite inconsciemment et j’ai vraiment apprécié. Le livre évoque la solitude, le poids de l’héritage familial, l’amitié et l’amour qui peut lier des personnages, c’est vraiment sympa.

L’histoire tourne pas mal autour de la mort du personnage de Cedric Diggory et j’avoue que si il y a bien une mort qui m’importait peu dans l’histoire d’Harry Potter c’est bien celle-ci ! Je ne me suis jamais attachée à la famille Diggory et le fait qu’il meurt ne m’a jamais fait grand chose en lisant les romans ou en regardant les films. Pourtant le fait que l’intrigue tourne autour du deuil de son père qui refuse la mort de son enfant ça a quand même quelque chose de touchant et de poignant. Les liens familiaux sont étroitement traités dans ce roman et je trouve ça vraiment chouette, ça ajoute de l’émotion et ça réchauffe le cœur !

« Harry, il n’existe pas de réponse parfaite dans ce monde d’émotions et de désordre. La perfection est hors de portée de la magie. Dans chaque instant rayonnant de bonheur, il y a cette goutte de poison : la conscience que la douleur reviendra. Pour un humain, souffrir, c’est comme respirer. »

Honnêtement les personnages sont très attachants dans ce nouvel opus. Bien entendu, comme à chaque fois, j’ai mes petits chouchous qui ne sont d’ailleurs pas les mêmes que dans les romans puisque la plupart de mes personnages préférés sont décédés (les seuls survivants de cette catégorie sont Hermione et Neville). Je me suis énormément attachée à Scorpius Malfoy ! Il est si gentil, si innocent, si intelligent et il possède un si grand cœur qu’on ne peut que tomber sous son charme. En fait c’est la famille Malfoy toute entière que j’aime dans ce livre ! Nous retrouvons Drago en plus de son fils et c’est un réel bonheur pour moi qui est toujours trouvé que les films n’avaient pas permis de présenter sa vraie nature au grand jour. Drago est un personnage qui a du subir les ténèbres et il a éloigné son fils de tout ce qui pouvait l’empêcher d’être le garçon joyeux qu’il est dans cette pièce. Il aime Scorpius, il le montre souvent et il est peut être le parent le plus ouvert de tous ! On savait que derrière cette carapace de garçon extrêmement horripilant se cachait quelqu’un de gentil qui ne demandait qu’à être aimé.

Bon il faut aussi parler des personnages avec qui on a le moins accroché pas vrai ? Étonnement c’est le centre de l’attention, Albus Severus Potter, qui m’a posé problème. Au-delà du fait qu’il fait sa crise d’adolescence il peut se conduire quelques fois de manière très arrogante/irrespectueuse envers sa propre famille ou son seul ami. J’ai beaucoup de problèmes avec les personnages qui se prennent pour les plus futés alors qu’ils sont loin du compte. Autant vous dire que sans Scorpius il n’y aurait plus de Albus tout comme sans Hermione et Ron notre cher Harry Potter serait mort dès sa première année à Poudlard. Je pense que ma petite déception ça a été de ne pas revoir Neville alors qu’on sait qu’il est professeur, un petit coup d’oeil sur ce qu’était devenu Monsieur Londubat aurait pu être sympathique !

Cette première lecture commune était une bonne expérience et il faut avouer qu’un livre et une bonne copine pour tenir durant ce confinement il n’y a pas mieux ! On vous prépare d’autres lectures de l’univers de J.K Rowling et on espère avec Gwladys que vous serez présent(e)s ! En tout cas merci les moldus de vous être accordés un petit moment lecture pour lire une critique sur une pièce de théâtre aussi magique qu’enivrante pour petits et grands !

Retrouvez le livre juste ici !


Une réflexion sur “« Harry Potter et l’Enfant Maudit » : Une pièce ensorcelante ☆☆☆☆☆

  1. Ah bah votre enthousiasme fait plaisir à lire! Ce n’est pas le cas de tous les billets que j’ai pu croiser sur la Toile. Il est vrai que les circonstances de votre lecture (confinement) incitaient à s’évader dans un « autre monde » (le monde magique). Je regarderai ce que disent les autres billets que vous annoncez dans celui-ci.
    (s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola

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