« Gagner n’est pas jouer » : Quand une vieille affaire refait surface ☆☆☆☆

Salut à tous ! Quand j’étais petite je lisais énormément de polars, je dirais même que je ne lisais que ça, mais en grandissant mes goûts ont varié et j’ai mis ce style littéraire un peu de côté. J’ai eu envie de me replonger dans des univers policiers et ça tombait bien puisque France Loisirs m’a gentiment envoyé une box suspens pour me permettre de replonger dans une bonne intrigue ! Aujourd’hui nous allons donc parler du dernier roman de l’incontournable auteur qu’est Harlan Coben, disponible pour le moment uniquement chez France Loisirs, « Gagner n’est pas jouer » (traduction de Roxane Azimi).

La famille Lockwood possède de nombreux cadavres dans le placard, des affaires familiales très sombres. Windsor Horne Lockwood III, notre héro, ne s’attendait pas à ce qu’une valise à son nom et un tableau qui avait été volé à sa famille il y a fort longtemps se retrouve dans un appartement new-yorkais près du cadavre d’un activiste recherché depuis de nombreuses années par le FBI. Toute cette histoire renvoie Win a une période sombre de sa famille mêlant cambriolage, meurtre, viol et séquestration. Un jeu de piste démarre alors pour le partenaire fortuné de Myron Bolitar pour trouver des réponses à ses questions…

Comme à mon habitude je vais commencer par parler de la couverture. Nous partons sur des couleurs plutôt simple avec ce noir en fond pour sonner avec le côté polar et le marron qui fait écho au fameux tableau volé. J’aime cette manière de disposer les contours des cadres parce qu’on dirait qu’on tombe dans une sorte de cercle hypnotique ou dans les méandres des secrets de Win. Point négatif néanmoins mesdames et messieurs faites attention au titre écrit en argenté car il s’abime très facilement et très vite (je vous invite à aller voir ma vidéo YouTube pour observer ce détail mais personnellement moi qui prend toujours soin de mes livres j’étais triste…).

Personnellement il s’agissait de mon premier Harlan Coben, gardez ce détail en tête parce qu’il a son importance. Ma mère est une fan incontestée de cet auteur par conséquent je lui ai fait lire le roman dès que je l’ai reçu, étant déjà sur un autre service-presse à ce moment là je ne pouvais le lire dans l’immédiat. Elle a adoré et l’a dévoré très rapidement mais personnellement ça n’a pas été mon cas et je vais vous donner une réponse très simple à ce décalage : je n’avais pas les références. C’est bête mais quand on sait que le personnage de Win a été le bras droit d’un personnage dont tu n’as jamais entendu parler et cela pendant plusieurs romans c’est compliqué de s’attacher. Ma mère connaissait déjà le personnage de Win et de Myron Bolitar mais moi je nageais dans l’inconnu total. La première chose que je me suis dit c’est que c’était dommage parce que j’avais l’impression de commencer une saga par la fin, même si je suis consciente que chaque roman à son intrigue néanmoins j’ai bien l’impression qu’il y a un ordre pour lire les Coben.

Honnêtement j’ai eu bien peur au début de ma lecture, non pas par l’histoire mais par son héro. Win est l’archétype de tout ce que je déteste dans les personnages masculins : riche donc il se croit tout permis, violent, quelque peu égoïste sur les bords, un « je m’en foutiste » de première. Je l’ai déjà dit mais je le redis je déteste les personnages masculins qui, pour se sentir pousser des ailes, font les males alpha. Win et moi, du coup, on n’a pas vraiment commencé sur des bonnes bases. Néanmoins au fil du temps je me suis habituée au fait qu’il était comme ça et par conséquent j’ai continué mon histoire sans me soucier du fait qu’il parle de la marque de ses moyens de transports ou de ses vêtements à chaque chapitre comme si on en avait quelque chose à faire. Il est très antipathique mais quelques fois il laisse entrevoir une part de gentillesse, c’est rare mais ça arrive. On est face à un personnage qu’on pourrait caractériser de psychopathe, mais pas un psychopathe charmeur comme Joe Goldberg dans « Parfaite », plutôt un psychopathe sanglant et fan de torture. Je n’ai aucune attache pour Win par contre j’en ai eu pour sa fille que je trouve vraiment très sympa et j’avoue que je lirais probablement un roman avec elle comme héroïne. Mise à part Win il n’y a pas vraiment de personnages qu’on voit assez pour que je porte une opinion dessus mais j’avoue qu’à chaque fois que notre héro disait qu’il n’aimait pas quelqu’un il avait souvent un bon feeling donc mieux vaut le suivre.

En parlant des personnages j’avoue que je me suis pas mal perdue en cours de route, beaucoup trop de noms différents dont on entend parler seulement au début du livre pour quelques pages et qui reviennent miraculeusement sur le devant de la scène à la fin. Malheureusement mon cerveau n’a pas réussi à suivre tout le monde et j’avoue que j’ai eu de nombreux bugs pour savoir d’où pouvait sortir certaines personnes.

Vous allez me dire que je ne dis rien de positif mais en fait c’est là où vous vous trompez : mise à part le fait que je n’ai pas apprécié Win et que j’étais perdue dans les personnages il n’y a pas vraiment d’autres points négatifs.

L’histoire était vraiment sympa et entraînante avec des chapitres toutes les dix pages ce qui permet au lecteur de faire des pause qu’en bon lui semble. Je pense que ce que j’ai le plus aimé c’est que le livre mélange les époques, qu’on ne reste pas uniquement dans le présent mais qu’on déterre des affaires des années hippies. Pour les gens qui ne le savent pas je suis une grosse fan des années hippies alors quand j’ai vu qu’on retombait dans cette époque ça a été un vrai bonheur. Le livre fait même écho a une affaire que j’apprécie beaucoup : le procès des 7 de Chicago (si vous ne connaissez pas l’histoire vous pouvez retrouver le film sur Netflix). Ici l’intrigue repose sur les 6 de Jane Street, une affaire qui implique bon nombre de morts, qui s’est déroulé dans les années 60 et où les protagonistes n’ont jamais été appréhendés. Win va tout faire pour élucider cette affaire pour une raison simple : sa famille est concernée. En effet on pourrait se demander ce que vient faire notre héro dans cette histoire mais tout est lié. L’homme retrouvé dans l’appartement fait parti de la fameuse bande et avait près de lui la valise de Win ainsi qu’un tableau qui a été volé à sa famille. Problème ? Le vol de ce tableau et cette valise sont également liés à une autre affaire : le meurtre de son oncle et la séquestration de sa cousine. A travers cette enquête Win va partir à la recherche des autres membres de Jane Street afin de trouver des réponses à ses questions et de rendre justice à sa famille.

C’est une ambiance très inquiétante et sanglante pourtant je ne peux m’empêcher d’imaginer que l’histoire se déroule par un grand soleil d’été, j’ignore pourquoi. L’écriture d’Harlan Coben est fluide, détaillée et surtout on remarque que rien n’est écrit au hasard. J’aime le fait qu’on peut enquêter aux côtés de Win même si il arrive qu’on ne soit pas forcément d’accord avec ses techniques. Il y a beaucoup de rebondissements et de surprises ce qui est très agréable quand on lit un polar, avec parfois même des passages un peu plus doux ce qui permet à l’esprit de se reposer.

C’était une chouette expérience de se replonger dans un polar et de découvrir l’univers d’Harlan Coben ! J’avoue avoir bien accrochée avec l’enquête même si beaucoup moins avec le personnage principal mais on me dit dans l’oreillette que c’est simplement que je ne l’avais jamais rencontré dans les romans avec son ami Myron. En tout cas sachez que pour toute communication autour du roman vous pouvez cliquer sur ce lien et vous aurez toutes les informations par la maison d’édition : http://bit.ly/HarlanCobenFL9


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